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« Ô vous qui croyez »…

“Ô vous qui croyez gouverner “…       

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Décidément vous n’avez rien compris à l’Algérie.

Les hasards de l’histoire conjugués aux caprices des desperados de la politique ont fait proliférer des dizaines de Bouteflika qui se sont tous pris pour Le Bras armé de la providence et revêtir l’uniforme de l’homme fort du moment.

Mais d’où tirez vous votre pouvoir?…

D’une reconnaissance populaire ?

D’élections truquées?

Non! Vous n’êtes pas plus légitime que tous vos prédécesseurs cooptés tout comme vous.

Et encore moins légitime face à ces millions de citoyennes et citoyens qui manifestent pacifiquement avec un seul mot :” dégagez “.

Pacifiquement, et cela vous dérange car vous ne connaissez que le langage de la force.

Vous  faites  la  sourde oreille comme si les  slogans chantés aux quatre coins du pays ne vous atteignaient pas.

J’ai cru à un moment que vous étiez  intelligent ( je ne dirai pas avisé comme cela a été  murmuré dans une rencontre qui a « fuité »).

Non vous n’êtes pas intelligent.

Vous vous comportez comme ces potentats d’un autre temps pour qui la force des armes et de la répression sont le seul langage que vous avez retenu dans les académies militaires.

Mais moi, je ne suis pas tenu d’obéir à vos ordres et d’obtempérer à vos oukases.

J’ai appris à être un homme libre après avoir écouté avec respect mes parents, ma famille et les glorieux aînés qui m’ont convaincu de la justesse de la lutte d’indépendance .

Je suis né pendant la colonisation et j’ai vécu la lutte de libération j’ai été fier de voir mon pays devenir indépendant.

Mais à peine l’emblème national levé, vous m’avez rabaissé au rang de sous citoyen qui n’avait plus le droit de voyager, de participer à la vie politique, économique et associative.

Un seul parti (composé d’apparatchiks ), une seule télé à votre service ( oui oui), une seule religion ( utilisée comme un mauvais alibi), une seule langue ( de bois)… ont constitué l’infâme  credo d’une idéologie qui m’a exclu de la vie citoyenne et fait de moi un exilé dans mon propre pays.

“Sur le fronton des mairies vous avez affiché le slogan illusoire « Au nom du peuple »  tout en parlant  au nom d’un « Dieu » que, sans pudeur, vous avez convoqué dans une mascarade morbide.

Je n’ai aucune  leçon de patriotisme à recevoir de vous. J’aime l’Algérie où je suis né et à qui j’ai témoigné respect et fidélité. Mais j’ai aussi une identité nationale qui transcende celle dans laquelle vous tentez en vain de m’enfermer.

Je constate en me rendant à une triste évidence que vous faites la confusion entre patriotisme et nationalisme.

J’appartiens à  la nation amazigh millénaire qui n’entre absolument pas en conflit avec mon algérianité alors que vous ne cessez d’attiser le feu de la discorde.

J’aurai été sensible si vous aviez fait le même chemin en venant  à  moi comme je l’ai fait vers vous afin de concrétiser un projet commun.

Mais une chose est sure ; non seulement vous êtes sourd mais vous êtes aveugle en plus d’être bavard pour ne rien dire.

Aziz Farès octobre 2019

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