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Mea-culpa

J’ai souvent pointé du doigt , moi aussi, ce pouvoir sclérosé qui s’accroche tel un parasite pour défendre un pré carré usurpé à la 5751534-mea-culpasuite de coups d’états à répétition.

Pouvoir qui prétend tirer sa légitimité des urnes bourrées à éclater comme un pop corn monsanto.

Ce pouvoir je l’ai accusé d’être incompétent au vu de son entreprise de destruction qu’il veut faire passer pour des réalisations prestigieuses mais qui sont catastrophiques et qui englobent autant l’économie que la politique , l’agriculture et la culture.

Pouvoir dictatorial qui n’ose même pas s’afficher comme tel en s’affublant de toutes les étiquettes préfabriquées par les officines discrètes qui régurgitent des slogans vides.

Socialisme irréversible, islam religion d’état , soutien à la Palestine, concert des nations … en revêtant tantôt le burnous du caïd tantôt le hidjab de la 4 eme épouse «  légitime ».

Ils se sont succédés durant plus d’un demi-siècle, ces parvenus devenus arrivistes d’une course truquée , sans opposition, sans justice indépendante , sans contre pouvoir , avec la bénédiction d’un conglomérat occulte qui gère et digère un pays comme un fruit bien mûr.

Pouvoir qui s’est abrité derrière les volets clos d’une société civile totalement infestée par une clique qui joue toujours la même partition écrite sur mesure.

Aujourd’hui, c’est vrai j’ai mis du temps, j’admets avec humilité que je me suis trompé.

Bouteflika, Chadly, Zeroual, Boumedienne, Benbella wa akhiri ne sont responsables et encore moins coupables de rien.

Idem pour tous les Ali Benhadj, les Abassi Madani , les FIssistes, les marSiens , les moudjahidines de la 25 eme heure, les. Makistes, ou les hittistes.

Même pas accusés du moindre larcin les Chakib, les Haddad, les Bouchoua/reb El meqla , ou les Khalida du vendredi sein que je ne saurai voir.

Le seul coupable c’est moi.

Oui moi! Aziz Farès, 1/4 de citoyen qui ne peut rien face aux 4/4 d’un président qui fait agoniser un dernier quart d’heure à tout un pays.

Je suis le seul coupable! Je ne plaiderai même pas votre indulgence car il est impossible de m’absoudre.

Je suis coupable d’être parti loin du champ de bataille en abandonnant des « indigènes «  à leur triste sort.

Le coupable c’est moi. Et moi seul. L’Algérien qui refuse de parler aux algériens, qui refuse son identité Amaxigh, qui jure sur le saint coran qu’il n’y a de dieu qu’Allah , qui accepte de ne pas voter, qui ne milite dans aucun parti, qui subit les embouteillages , les coupures d’eau ou d’électricité sans mot dire, qui change ses dinars contre 1 euro flambant neuf à la bourse de port Saïd.

Je suis le seul coupable, moi le boudjadi  qui attend sa retraite comme on attend Godot.

Qui accepte que des lois scélérates soient votées à mains nues et à poches pleines.

Je suis parti mais je n’en reviens pas de m’être ainsi laissé aller à croire aux promesses que j’ai achetées en monnaie de singe.

Je n’ai même pas appris à parler vrai. Je ne fais que critiquer le système dont je profite à belles dents dans un coitus ininterrompu dans une jouissance orgastique.

Oui je suis coupable de ne pas me comporter en citoyen civilisé qui connaît ses droits et qui va à l’abattoir dans une voiture avec direction assistée.

J’invoque à présent le Panthéon des dieux grecs et romains et tous les dieux de la Kaaba pour me punir de ma lâcheté.

Je l’ai bien mérité.

Mea culpa. Mea maxima culpa

Aziz Farès

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