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Train-train

Un an de plus , un an de moins..

aiguillage

Les voeux se suivent et se ressemblent comme une triste et mécanique litanie … jour après jour, année après année… dans un rituel mortifère qui voit les mêmes équipes perdre en crédibilité à chaque affrontement avec le peuple.

Ce train-train dure depuis 1/2 siècle ! Un demi siècle ! « Seule la bouche peut le dire ».

Une poussière de temps qui équivaut à une éternité pour des millions de citoyens qui n’ont jamais connu la joie de vivre dans un pays libre.

La joie de se promener tranquillement, de travailler pour faire progresser la société et améliorer des conditions de vie, la joie d’aller à la plage ou à la montagne, de traverser le désert mythique du Sahara qui attend de révéler des secrets millénaires d’une histoire enfouie, cachée comme un honteux tabou.

Sommets souillés de Kabylie et des Aurès, dunes de sable que sculpte le vent , monuments orphelins qui ne peuvent plus résister aux outrages des hommes en se dressant dans une ultime érection, enfants abandonnés aux caprices des vagues d’une mer dévoreuse des derniers désespoirs, langue berbère réduite à une peau de chagrin.

Pourtant personne n’a empêché ce train d’avancer sur les rails de la vie. Sur les rails du progrès.

Le colon nous disait-on avait fait suer le burnous de ces indigènes incultes, sous citoyens du énième collège, khammas payés au smig en monnaie de singe.

Il fallait, nous disait-on, faire partir cet infâme colon et s’emparer de ses pantoufles , s’approprier  ces biens vacants vite occupés, porter le burnous et la djellaba en attendant le hidjab et  vite fermer les frontières de l’intelligence en promettant une société dans laquelle les uns seraient plus égaux que d’autres.

C’est ce qui attendait les héros morts au champs d’honneur c’était la honte de la trahison, la tristesse. C’est ce qui fut réservé à des millions d’hommes et de femmes qui durent retourner à vivre dans la réalité d’une liberté surveillée.

Peuple considéré comme mineur par  des ministres aux portefeuilles remplis qui ont fait non pas dérailler le train de l’espoir mais l’ont conduit sur une voie de garage.

 

 

 

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