« Camarade »
Toi qui passe les 110% de ton temps à insulter, à décortiquer, à analyser les propos des gens qui ne pensent pas comme « toi »
D’abord qui es-tu, « toi »? Et encore je suis gentil en t’affublant du pronom personnel « toi. »
Car tu n‘es rien! rien qu’un illustre anonyme qui se prend pour lui même en essayant de faire croire qu’il est plus intelligent que Einstein et Kateb Yacine réunis.
Tu viens comme un porc qui croit aimer la confiture apporter ton éclairage afin de convaincre le monde, que dis-je …l’univers!… que tu possèdes le savoir absolu, incontestable vérité devant laquelle il faudra se soumettre, de gré mais surtout de force comme tu le préconises.
« Camarade » ouvre les yeux et libère toi de cette seconde peau qui t’étouffe. Ne me juge pas parce que je ne suis pas en phase avec ce que tu crois. Essaie de penser, « Lis » et oublie un instant qui peut durer une éternité que tu es ignorant des choses de la vie. Tu ne sais pas ce que tu ne sais pas. Tu ignores ce qui est bien ou mal car pour « toi » le bien c’est toi et le mal c’est les autres.
Qui sont en fait ces « autres » que tu considères comme une sous race? un chrétien qui pour toi signifie athée, un juif , nom que tu profères avec mépris, un musulman que tu méprises s’il n’observe pas les rites que tu veux imposer. Sunnites, chiites, malékites, wahabites, kharidjites… sans compter ces kurdes et ces yezidis en qui tu vois le grand satan. Quand à l’athée , pour « toi », il ne doit pas exister.
« Toi » qui fais la guerre pour faire la guerre contre les autres , es-tu capable de combattre tes démons qui te rongent de l’intérieur? Peux tu espérer un instant que tu peux vivre en paix , juste un instant avant de mourir.
« Toi » qui « rêve » du paradis tu veux faire de la vie des autres sur Terre un enfer
« Camarade » était le titre que donnions à ceux que nous aimions. Nos condisciples qui ont chauffé les mêmes bancs d’école pendant que « toi », « camarade » , tu prenais le chemin des écoliers qui t’a mené au bout de nulle part.
« Camarade » ne voit aucune malice dans cette appellation. Le communisme est mort et ne t’empare pas de ce mot pour m’accuser de toutes les turpitudes dont tu possèdes un arsenal.
Mets le pied à terre, rends les armes et confie ton âme à la seule personne qui croit en « toi »; Toi-même. Car tu dois apprendre, « camarade » à te méfier des chants langoureux des sorcières qui te voilent la beauté du monde et de la vie.
Aziz Farès