Vents dominants
Faut-il de tout pour faire un vrai monde?
Il faut de tout pour faire un monde dit-on.
Mais de quel monde parle-t-on au juste? Du mien? Du vôtre? De celui qui se fait avec nous? De celui qui se construit sans nous?
Au vrai nul ne le sait. Y compris ceux réputés faiseurs d’opinion…on sait à peine que ça s’en va et ça revient parfois.
Et que ça s’en va sans revenir souvent.
A part ici et là le terrible effet boomerang…
Moi franchement je n’y pige que dalle à la politique. Ce qui peut a priori paraître invraisemblable eu égard à la profession qui est mienne.
Et pourtant c’est la stricte vérité.
Bien évidemment que j’en saisis les principaux enjeux et desseins qui animent les uns et les autres…
Bien sûr que je ne suis pas dupe de toute la géopolitique en mouvement. C’est le bon sens même. Et nul besoin donc de connaître Kissinger pour s’instruire quelque peu des courants ambiants.
Notamment des principaux vents dominants…
Non honnêtement la politique n’est pas mon fort…
Par contre j’adore frayer dans les eaux culturelles, sportives et sociales: je m’y plais et m’y complais même…
Parce que ça me fait réellement du bien là où ça pourrait faire mal notamment. Et tout ce qui peut faire du bien en ce monde si bas n’est pas de refus vous en conviendrez volontiers je présume. Car ce monde et je ne pense pas ici m’éloigner de la vérité va mal, très mal, trop mal…
Ainsi les grands font diversion pour fuir les vrais problèmes qui se posent à l’humanité qu’ils connaissent parfaitement au demeurant tandis que les petits se disputent les miettes quand ils ne se bouffent pas carrément entre eux…
Sous le regard amusé et non moins intéressé des grands…
Mais j’ai promis tantôt de ne pas investir le champ politique et je tiendrai promesses… Oui juste un tout dernier mot: il faut de tout tout certes pour faire un monde mais de quel monde parle-t-on?
Amar Zentar
