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Etranger

Étranger en son pays natal.images-17

J’étais si jeune. Et J’étouffais en ce village de Kabylie.

Les romans m’avaient raconté « les bienfaits de l’Occident ». Et je suis parti rompant avec tout. Avec ma famille aussi. Et d’avoir mal tourné, mon retour a été mal négocié. Et des décennies de maladies plus tard, je ne m’adapte et n’existe toujours pas en mon pays natal.

Chez le peuple kabyle de l’oralité, j’avais d’abord avancé sans masque. Ils m’avaient envahi, bouffé, et dépersonnalisé. J’avais appris que leurs respects vont toujours pour les nantis, même si ceux ne là les ont jamais enrichis. Les kabytchous, ne s’attaquent jamais aux « puissants » mais à leurs semblables de même condition, quand ces derniers leur prêtent un peu d’attention, quand ils s’apitoient sur leurs sorts.

Depuis un bon bout de temps, j’ai appris à me tenir quelque peu à l’écart. Mais cette solitude et cette impression d’être d’un autre monde, me pèsent énormément. C’est tout de même bizarre d’être si seul en son pays natal !!

Nourdine Amokrane

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