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Un pas… en avant…

l’Algérie a-t-elle atteint ce point de non retour attendu comme une inévitable manifestation du Destin?Unknown-2

Plus de 50 ans après son accession à l’Indépendance, notre pays se débat encore dans des sables mouvants qui ont déjà avalé des valeurs ancestrales sans pour autant nous faire entrer dans une modernité qui était pourtant à notre portée.

Le mot modernité, tout comme démocratie, est un mot valise qui veut tout et en même temps ne rien dire.

Modernité de l’Islam pour certains qui présentent la religion comme une avancée capitale dans ce qui n’était pas encore l’Arabie. D’ailleurs même de nos jours je suis en droit de me poser des questions sur la « modernité » de l’Arabie qui malgré son pétrole et la manne du pèlerinage, continue à ramer à contre courant sans même faire l’effort de se laisser emporter par le courant du XXI eme siècle.

Il en est de même pour le « concept » de démocratie rejeté du revers de la main comme s’il s’agissait de faire partager à notre pays une vision floue de son devenir.

Démocratie pour les mécréants, s’exclament les tenants d’un Islam incompris.

Que faire dans ce cas?Vers qui se tourner? sinon vers nous-mêmes.

l’Algérie a été le laboratoire de toutes les idéologies.Et cela au détriment du Peuple.

Benbella déjà, annonçait la couleur en 1962 pour être délogé manu militari par ses ceux qui l’avaient porté au pouvoir par un coup d’état que l’occident a perçu comme une droitisation du système. Le futur immédiat a contredit ces analyses et nous avons du subir la volonté univoque et « incontestable » de Houari Boumedienne qui a installé l’Algérie dans un socialisme bâclé en passant par un non-alignement de façade qui ne servait qu’à renforcer son pouvoir et celui de l’Armée.

Chadly a tenté de faire volte face en promettant une « vie meilleure » à des millions de citoyens frustrés de ne pas voyager, de consommer, de travailler dans un environnement stable. Il a fallu 11 années et octobre ’88 pour que l’Armée réagisse en le mettant hors jeu.

Boudiaf, porteur de ses espérances n’a jamais pu renouer avec l’essence de la Révolution et coupé du tissu social a prêché dans le désert d’une Société qui ne sentait plus concernée par les affaires de la République.

De dérives en dérives, la décennie noire a pris la couleur rouge du sang de milliers de victimes souvent innocentes faisant éclater le peu qui restait de la structure sociale.

Bouteflika ( et je passe sur Kafi et Zeroual), a réussi le tour de force de s’incruster au coeur du pouvoir, non pas du système. 15 années de règne, dont l’Histoire peut commencer à faire le bilan, ont mis notre pays genoux sur tous les plans; diplomatique, religieux, social, politique, médiatique…

Bouteflika a voulu devenir le Grand prêtre de l’Algérie qu’il a considérée comme un bien personnel allant jusqu’à procéder à une révision de la constitution en sa faveur afin de pérenniser son pouvoir qu’il pensait Eternel. Il serait d’ailleurs utile que des recherches soient effectués pour nous permettre de mieux comprendre la personnalité d’un homme qui , comme il le disait à Jean Pierre El Kabach qui lui demandait si il allait se représenter: « Jean Pierre, que voulez vous , je ne sais rien faire d’autre ! ».

Voilà qui en dit long sur la nature du président algérien qui à présent convoque un corps électoral exsangue qui n’a qu’un seul souhait:  «  retrouver sa dignité! ».

L’Algérie s’est laissée emporter par les courants nationalistes, communistes, islamistes… sans jamais pouvoir revenir à son port d’attache.

Il est temps de prendre en main notre vie sans penser que nous sommes condamnés à subir un Destin qu’Il soit Mektoub ou DRS.

Le «  corps électoral » bien que fragilisé, est encore vivant . Ce qui n’est pas le cas des roitelets et émirs de pacotille qui ne font que passer.

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