La politique culturelle et l’Etat
Au cours de mes lectures mon attention a été retenue par un livre sur l’Etat culturel
(http://www.catallaxia.org/wiki/Marc_Fumaroli:Essai_sur_une_religion_moderne)
Cet extrait souligne le rôle que les Etats se sont donnés au détriment de la culture même.
C’est à travers le cas français que l’on pose une question; quelle est la raison qui motive l’accaparement de la culture par un groupe d’humain qui s’arroge, en même temps, le droit de décider de ce qui est culturel et de ce qui ne l’est pas? Lorsque l’on connait les sommes consacrées par le budget des Etats à ces actions l’on ne peut que s’interroger sur les méthodes non démocratiques pour décider et évaluer l’efficacité et l’efficience de ces affectations budgétaires.des Etats.En d’autres termes, l’appui financier de l’Etat aurait-il permis l’émergence d’un Kateb Yacine, d’un Malek Haddad, d’un Elhadj M’hamed el Anka, d’un Issiakhem, pour ne citer que ceux la. Chacun dans sa partition a su maitriser son art et l’a développé envers et contre l’ Etat colonial.Ils ont mis leur art au service d’un combat et comme tel ils n’ont attendus aucun subsides d’un Etat qui par définition les combattait.
Culture!
Que de festivals ont été commis en ton nom, au point de faire de la culture un moyen de propagande: libéralisme à géométrie variable !!! l’auteur Marc Fumaroli, Académicien français, pose une série de questions qui ont l’avantage de pousser la logique du libéralisme en s’étonnant que celui ci ne s’applique pas.à la sphére culturelle. Les « Ministères de la culture » sont un moyen administratif de concentration des décisions d’affectations budgétaires et par la même un contrôle de la liberté politique de pensée.nous aurons l’occasion de revenir sur ces problèmes. Mais disons, pour l’instant, que les pistes de réflexions devrait etre conduites à deux niveaux celui de l’école et des programmes d’enseignements et celui de la société civile en encourageant un secteur privé.