Cherchez l’erreur
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la culture a toujours été le parent pauvre en Algérie.
Pourtant ce ne sont pas les efforts qui ont manqué pas plus que la volonté affichée par les décideurs malheureusement souvent en panne d’idées.
Ce ne sont pas non plus les moyens ni les budgets, peut être pas astronomiques mais qui auraient pu être conséquents s’ils avaient étés utilisés de manière adéquate. Nous y reviendrons.
La culture et l’art ont étés étroitement liés au fil du temps comme pour cacher une faute honteuse. Une faute commise par nos aînés qui sont honorés dans le déshonneur.
Je m’explique.
Nous ne parvenons pas à nous soustraire à une idée imposée par une morale stricte et indiscutable. Du moins pour les défenseurs d’une orthodoxie douteuse qu’elle soit « nationaliste, religieuse ou… »
Car comment expliquer et surtout comprendre, que pendant des décennies la culture n’a rien été d’autre qu’un immense fourre tout dont on ne savait que faire.
Derrière un mensonge flagrant se profile une hypocrisie que l’on peut qualifier de criminelle tant elle a fait des dégâts dont les séquelles tarderont à s’estomper avant longtemps.
Que s’est il passé? La littérature, représentée par des hommes de talents, la peinture avec des artistes de renommée internationale, la musique et ses chantres, le théâtre qui a su ouvrir les portes de l’aventure, le cinéma qui a même offert une palme d’or…tous ces genres se sont heurtés à une incompréhension évidente de la part des différents pouvoirs qui se sont succédés.
Quels qu’ils soient!
Ils se sont tous comportés de la même manière considérant que la culture devait nous faire remonter a la source de notre histoire. Il nous faut donc chercher l’erreur. Bien que celle ci soit facile à trouver. Facile si on veut se donner la peine de la chercher!