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Démocratie représentative

par Zahir Farès.

La jeunesse et les femmes, chacun selon son registre, ont fait apparaître, de façon profonde, le besoin d’une forme d’expression que le moule actuel ne prend pas suffisamment en compte.

En effet, les partis politiques qui sont, pour l’instant, le passage obligé de l’expression politique ont pour principale préoccupation de réunir le maximum d’électeurs autour de leur programme dans le but exclusif d’arriver au pouvoir. C’est la finalité essentielle et existentielle des appareils de partis. Dans ces conditions ils « médiatisent » les préoccupations des citoyens. De cette démarche naissent malentendus et frustrations. Ce qui est le moyen, aux yeux du citoyen, est la fin pour les hommes d’appareil. La revendication sociale est capturée dans les filets de la logique partisane. Demain on rase gratis !

Les catégories sociales persuadées que de ce processus résultera un bon nombre de solutions, ont naturellement tendance à céder aux attraits des politiques partisanes et à minimiser les revendications pratiques.

Toutes les conditions sont alors réunies pour développer et entretenir la contestation, la revendication, et plus largement le malaise social permanent, source de crises ministérielles régulières et fréquentes. Si la satisfaction des revendications relève de l’accession au pouvoir d’un parti, il est évident que la stabilité des institutions est sérieusement menacée.

Les citoyens et les partis doivent comprendre que le jeu électoral n’est pas l’alpha et l’oméga. Le pouvoir n’est pas exclusivement dans les assemblées législatives et le Gouvernement. Il est aussi dans une multitude d’associations, de regroupements d’affinités, de régions, d’intérêts culturels etc. dont le but n’est pas nécessairement la prise du pouvoir, mais la contribution, chacun en ce qui le concerne, à la solution des problèmes qui ont motivé l’émergence de ces regroupements. A l’ère des crises permanentes liées à la mondialisation, il faut savoir trouver les moyens d’expressions les moins mauvais.

En d’autres termes, est aussi politique ce qui ne s’exprime pas à travers des partis et qui, en outre, n’a pas besoin de prendre un quelconque pouvoir au sein d’une assemblée, d’un gouvernement ou d’une autorité. En consacrant le monopole des partis politiques à l’expression des besoins collectifs généraux ou catégoriels, on nourrit les causes d’instabilité et d’exaspération des conflits, dans une perspective partisane.

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